Le 27 février, c’est la journée internationale de l’ours polaire ! Sous ses allures de gros nounours, l’ours polaire est le plus gros carnivore terrestre au monde, pouvant atteindre 3m de long, 1m50 au garrot et un poids de 800kg !
Ses proies favorites sont des mammifères marins : en priorité les phoques, suivis par les morses, les bélugas et les narvals. Pour réussir à les atteindre, l’ours polaire est dépendant de la présence de banquise, ces étendues de glace qui recouvrent les eaux arctiques une bonne partie de l’année. En effet il chasse soit posté à l’affût au bord d’un trou dans la glace, attendant qu’un phoque face surface pour respirer et il se jette dessus ; soit en s’approchant (discrètement) à la nage d’un phoque en train de se reposer sur la banquise, et une fois assez près il se propulse hors de l’eau pour atteindre sa proie.
Un ours dans un champ de fleurs
En été, lorsque la banquise fond, l’ours polaire regagne généralement la terre ferme. Il est donc tout à fait normal à cette saison de l’observer parcourant les zones côtières, s’aventurant dans la forêt boréale, ou encore déambulant dans la toundra en fleurs, bien loin de la mer et de la glace ! A ce moment-là il se tourne vers d’autres proies : rennes, poissons remontant les rivières, ou nichées d’oiseaux côtiers par exemple. C’est tout de même une période de disette et l’ours pioche alors dans les réserves de graisses qu’il a accumulées sur la banquise.
La fonte des glaces causée par le réchauffement climatique global est donc aujourd’hui une menace très forte qui pèse sur la survie de l’espèce. En effet la banquise arctique est de plus en plus restreinte, et tient de moins en moins longtemps. La fenêtre de temps pendant laquelle les ours peuvent accumuler des réserves se réduit donc et ils ont plus de difficultés à tenir l’été. Certains individus s’épuisent également en nageant sur des centaines de kilomètres pour trouver un morceau de banquise où chasser ou même se reposer.
L’espèce est donc aujourd’hui classée Vulnérable sur la liste rouge de l’UICN. Ses effectifs sont difficiles à évaluer mais il resterait entre 22 000 et 31 000 individus. Et si la fonte des glaces continue d’impacter leur population au rythme actuel, celle-ci pourrait avoir chuté de 30% d’ici 2050.
Un geste pour les sauver ?
Privilégier la marche, le vélo ou les transports en commun lorsque c’est possible plutôt que la voiture… Eviter de consommer des fruits et légumes qui ont été transportés de l’autre bout du monde ou qui ont poussé sous serre chauffée… Mieux isoler les habitations pour avoir moins besoin de chauffer l’hiver… On peut tous à notre échelle faire un geste pour lutter contre le réchauffement climatique et sauver les ours polaires !